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Koštabona

          Ce lieu, placé au-dessus de la rivière Dragonja, a toujours vu et contrôlé son cours d' eau. Autrefois, une des principales routes commerciales, aujourd' hui c' est la frontière entre la Croatie et la Slovenie. Selon les archéologues, déjà à l' époque préhistorique, on vivait ici de façon organisée. Le toponyme Castrum bonae indique l' origine romane, donc, l' existence du site dans l' Antiquité. L' importance stratégique est incontestable, à cause de sa position excellente pour surveiller la route commerciale dans la vallée de la rivière Dragonja, par conséquant, pas surprenant qu' il était déjà établi, comme on peut le lire dans la première partie du nom. La deuxième partie du nom tente à expliquer l' hypothèse de l' existence du temple Boni (déesse romaine de la fécondité), par contre, jamais trouvé. La subvention du 1186, confirme la donation de Costa bonae, de la part de Conrad II, souverain du Saint Empire romain, au patriarche d' Aquilée. Les patriarches ont profité du lieu presque deux cent ans et après, il en on fait cadeau à la famille aristocratique de Koper, Verzi.

Les plus anciennes églises conservées ont été érigées seulement au XVme siècle.
L' église paroissiale de Saint-Côme et Damien de 1446, de forme rectangulaire, avec un profond espace voûté polygonale, avec le sanctuaire peint et le firmament étoilé, a été restaurée en style baroque, au VIIIme siècle. L' église cimetière de Saint-André a été conçue comme une église paroissiale. En 1742 a été construite une petite église dédiée au diacre Elie béni, avec une impressionante sculpture du portail principal. À propos de Koštabona, au XVIIIme siècle, elle est mentionnée comme un petit village avec une trentaine de maisons. Toutefois, déjà au XIXme siècle, le lieu prospère grâce à la vente du bois pour la fabrication des navires. Aujourd' hui encore, la forme du village indique l' existence des anciens murs de fortification.