Oprtalj
Ce n' est pas du tout facile de trouver une introduction intéressante pour Oprtalj, une autre ville fortifiée sur la colline. Quoi qu' il ait été attaryant dans la période de prospérité, aujourd' hui, il est injustement négligé, de sorte que, les circuits touristiques à travers les villes médiévales, à la recherche d' attractions, l' évitent, même si son développement ne diffère pas des autres villes du même groupe.
D' après les trouvailles de poterie préhistorique, on a pu conclure qu' une première colonie s' était formée sur la colline aplatie du côté nord de la vallée de la rivière Mirna. La vie continue dans l' Antiquité et, pour sa phase tardive, sur le seuil du Moyen Age, il est logique de supposer un regroupement de la population réfugiée dans un camp fortifié mis en place et, qui se transformera, progressivement, de colonie en citadelle du Haut Moyen Âge.
Il est mentionné dans les sources écrites pour la première fois, en 1102, comme Castrum portulense, sous l' administration formelle du patriarche d' Aquilée. Les vestiges architecturaux de cette période sont réduites à des restes de murailles et des parties de l' ancienne paroisse de Saint-Georges, visible dans la zone inférieure du mur nord.
Les Vénitiens ont occupé Oprtalj, en 1421, et l' ont trasformé en système de défense de ses propriétés en Istrie. Le témoinage plus marquant de renforcement et élargissement des murs est certainement la tour de la porte d' entrée en ville, mais tout aussi importante est la tour carré, au pied de l' immeuble du presbitère, plus tard transformé en espace résidentiel. Entre les murs, on construit la loge, non loin de l' entrée en ville. Au lieu de l' ancienne église paroissiale on commence à construire une nouvelle, à trois nefs, avec des voûtes stellaires, en croisée d' ogives et un profond sanctuaire polygonale dont les éléments décoratifs sont des oeuvres sousignées par les maçons de Kranj. Leurs reliefs sont intéressants non seulement pour les images des saints, mais pour des conténus laïques: chevaliers, hommes de bois, noirs.
Dédiée en 1526, au moment où, dans les autres villes, on est déjà passé au style Renaissance, il est surprenant l' insistance de Oprtalj sur les principes du style gothique, désormais surmonté. À moins de dix ans plus tard, une autre église, celle de Saint-Roch, est renouvelée et peinte par Antoine de Kaščerga, lequel ignorait, certainement, que dans les siécles à venir, elle serait devenue le mausolée des riches familles de Oprtalj.
Près de l' église paroissiale a été construit le palais communal, en 1471, la méme année que le maître Klerigin III de Koper avait noté comme la date de l' achevement de ses peintures, dans l' église de Sainte-Marie hors les murs, avec trois autres peintres.
Il est rare de voir écrit un nombre à côté du nom d' un maître. Nous sommes habitués à une telle nomenclature, seulement chez les aristocrates. La raison en est aussi le même nom de trois familles de maîtres de Koper, qui opèrent dans la même zone.
Dans les années à venir, le développement de Oprtalj sera déterminé par la construction des bâtiments en ville, mais aussi, dans la banlieue. C' est particulièrement intéressant la construction du système de défense supplémentaire et, en plus, un tel projet peut être compris si on jette un coup d' oeil sur le bastion à l'entrée de Oprtalj. Un nouvel élan dans la construction des édifices publics se fait sentir, seulement, au XVIIIme siècle. On restaure la façade de la paroisse, on achève le clocher, on reconstruit la porte de la ville et, sur le tronçon des murs de fortification on construit le palais monumental Milossa. En 1765, une nouvelle loge baroque, la plus belle en Istrie, a substitué une, plus ancienne.
À la fin du XIXme siècle, dans les environs de la ville, on construit des villas historiques, telles que la maison Timeus, à proximité de l' école, ou la maison Koraca, à Livade.
L' envie de loger à Oprtalj s' est produit uniquement les dernières années, sous forme de renouvellements sporadiques des bâtiments historiques, avec intêrets tout à fait divers.
Pour visiter:
Le village de Čepić avec, à proximité, la grande église gothique de Notre-Dame-des-Neiges, à trois nefs, et le village de Zrenj.
Points d' intêret:
Le grand relief du lion de Saint-Marc, exposé maintenant dans la loge baroque, devant la porte de la ville, qui était situé dans la palais municipal, dans la moitié du XXme siècle.
Le museau anthropomorphe insolite révèle qu' il a été sculpté aussi par les maîtres da la Carniole (Kranjska). Plus tôt, dans la deuxième moitié du XIXme siècle, on a démoli deux églises sur la place, celles de Sainte-Marie Petite et de Sainte-Marie Madeleine. Cette dernière, à proximité du palais municipal et, Sainte-Marie Petite derrière l' église paroissiale, ce que signifie qu' une fois, sur la petite place de Oprtalj existaient, même trois bâtiments réligieux.